ALBUM PHOTO RANDO
Allions nous parvenir à déjouer le mauvais sort qui semblait s'acharner sur ce projet ? Après le projet monté par Olivier Delafosse en 2016 et avorté pour cause de mauvais temps, nous avions remis à l'agenda la traversée des glaciers de la Vanoise en 2020. C'était sans compter le COVID, qui est venu, deux années de suite, empêcher la réalisation de ce raid. En 2022, notre persévérance a enfin payé, et nous avons pu réussir cette traversée dans d'assez bonnes conditions.
Une première étape d'échauffement nous a conduit de Pralognan au refuge du Roc de la Pêche. Les choses sérieuses commençaient avec la seconde étape qui nous emmenait en Maurienne par le col d'Aussois. Au cours de cette étape, nous avons été rejoints par deux collègues savoyards, Jean-Claude Giguet et Christophe Tournier, qui nous ont accompagné pendant tout ce raid. Après le franchissement du col de Labby, nous attaquons la partie glaciaire le troisième jour, avec la superbe descente du glacier de Mahure, pour rejoindre le refuge de l'Arpont. Le temps se gâte alors et la plus longue étape glaciaire vers le col de la Vanoise, par le col Pelve, le glacier du dard et le col de la Réchasse se fait malheureusement avec une très faible visibilité. Le mauvais temps s'installant, nous décidons d'écourter notre programme et nous redescendons le vendredi sur Pralognan. Certes nous ne sommes pas montés à la grande Casse, certes nous n'avons pas pu contempler la majesté des dômes glaciaires ente Chasseforêt et la Réchasse, mais nous avons pu parcourir l'essentiel de l'itinéraire prévu. Il ne restait plus qu'à fêter cette réussite avec une savoureuse raclette au refuge du Bois à Champagny.
Si cette année a connu un enneigement déficitaire pour de nombreux massifs, nous avons trouvé en Vanoise des conditions tout à fait correctes. La neige était souvent très dure et les couteaux, voire les crampons sont souvent sortis du sac, mais elle était bien présente, même si en Maurienne il fallait slalomer entre les parties dénudées.
Venons en au détail qui fâche : La plupart de ces refuges sont rationnés en eau l'hiver, et la douche est donc à oublier... Un bien modeste prix à payer pour parcourir ces espaces majestueux !
